Nous fêtions, il y a peu, la fête de la Divine Miséricorde instaurée suite aux demandes de Jésus à Sainte Faustine.
Nous trouvons dans le Petit Journal de Sainte Faustine le message de Jésus. Pour ceux qui voudraient en prendre connaissance, nous renvoyons aussi au site des soeurs de Jésus Miséricordieux:
Jésus a révélé tout ce message de la Divine Miséricorde à
Sainte Faustine juste avant que son pays ne soit écrasé par deux totalitarismes :
le nazisme et des décennies de communisme.
Ce message était prophétique en ce sens qu’il annonçait déjà
la défaite du mal, il annonçait que le mal n’aurait pas le dernier mot, non
seulement en Pologne mais aussi dans le monde, puisque ce
message était destiné au monde entier !
Aujourd’hui, nous pourrions être tentés de désespérer (ce
désespoir, c’est une tentation du démon pour nous faire croire que tout est
fini et nous faire baisser les bras !) : devant les guerres, les économies qui
flanchent parce qu’elles ne sont plus au service de l’homme mais de l’argent,
les attaques multiples contre la vie humaine de son commencement (avortement) à
sa fin (euthanasie), l’instrumentalisation du vivant, des embryons…, la théorie du Gender...
Justement, Jésus a donné ce message pour fortifier notre
espérance et notre confiance !, il ne veut pas que nous nous laissions aller au
pessimisme ou au fatalisme ! Il veut que nous soyons convaincus que sa
miséricorde aura le dernier mot et qu’elle sera plus forte que notre péché !
Mais pour
cela prions ! Jésus a donné à Ste Faustine la prière du chapelet de la
Divine Miséricorde afin qu’elle implore (et nous aussi !) la miséricorde pour
le monde entier.
Rappelons-nous
le contexte :
Le vendredi
13 septembre 1935, Sainte Faustine note : « Le soir, quand j’étais dans ma cellule, j’ai vu un ange, l’exécuteur de
la colère de Dieu. Il était en robe
claire, la face rayonnante, une nuée sous les pieds, de cette nuée
sortaient la foudre et des éclairs jusqu’à ses mains, et de sa main ils
sortaient et touchaient seulement alors la terre. Lorsque je vis ce signe de la
colère de Dieu qui devait frapper la terre, et surtout un certain endroit, que
je ne puis nommer pour de bonnes raisons, j’ai commencé à prier l’ange, pour
qu’il s’arrête quelques instants, et le monde fera pénitence. Mais ma demande
n’était rien face à la colère de Dieu. (...) Au même instant, je sentis en mon
âme la force de la grâce de Jésus qui habite mon âme; au moment où je pris
conscience de cette grâce, à l’instant même je fus enlevée devant le trône de
Dieu. (...) J’ai commencé à supplier Dieu pour le monde, par des paroles
entendues intérieurement.
Alors que je priais ainsi, j’ai vu
l’impuissance de l’ange qui ne pouvait accomplir la juste punition qui revient
de plein droit aux péchés. Je n’avais jamais encore prié avec tant de force intérieure.
Voilà les paroles par lesquelles je suppliais Dieu: Père Éternel, je T’offre le
Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre-Seigneur
Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier; par Sa
douloureuse passion, sois miséricordieux pour nous.
Le lendemain matin en entrant dans la
chapelle, j’ai entendu intérieurement ces paroles: Chaque fois que tu entres
dans la chapelle, récite tout de suite la prière que je t’ai apprise hier.
Lorsque j’ai récité cette prière, j’entendis ces paroles dans mon âme: Cette
prière sert à apaiser Ma colère, tu vas la réciter pendant neuf jours, sur un
chapelet, de la manière suivante: d’abord tu diras un NOTRE PÈRE, un JE VOUS SALUE MARIE et le JE CROIS
EN DIEU puis sur les grains du
NOTRE PÈRE, tu vas dire les mots
suivants: Père Eternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de
Ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ en réparation de nos péchés et
de ceux du monde entier; sur les grains du JE VOUS SALUE MARIE, tu diras les
mots suivants: Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et
pour le monde entier. A la fin tu réciteras trois fois ces paroles: Dieu Saint,
Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier” (PJ, 474-476).
“Oh! Quelles grandes grâces J’accorderai aux
âmes qui diront ce chapelet (...) Inscris ces mots, ma fille, parle au monde de
ma miséricorde, que l’humanité entière apprenne à connaître Mon insondable
miséricorde. C’est un signe pour les derniers temps, après viendra le jour de
la justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes aient recours à la source
de la miséricorde, qu’ils profitent du sang et de l’eau qui ont jailli pour eux”
(PJ 848).
Jésus a voulu nous montrer par là la grande puissance qu’il nous donnait !
Souvent, il nous semble que nous sommes bien impuissants devant les évènements
douloureux de nos vies ou du monde (la Syrie, qu’est-ce qu’on peut faire ? les
divisions dans l’Eglise, dans nos familles, qu’est-ce qu’on peut faire ?....)
Mais nous pouvons faire quelque chose !! Jésus attend notre aide « Aide-moi à
sauver les âmes » dit-il à Faustine, mais à nous aussi !
Par la prière du chapelet, par les plus petites choses
faites avec amour et par toute souffrance offerte en union
de la Passion de Jésus !
Il y a là une extraordinaire force d’intercession !!! Ne perdons rien de ce qui peut
sauver nos frères !
Jésus veut nous encourager dans cette intercession ! Il nous fait
comprendre qu’il nous exauce, qu’il attend nos prières pour intervenir ! De la
manière que lui sait être la meilleure !
Christ est ressuscité ! Il a vaincu la mort, il a vaincu toute puissance de mal ! Nous appartenons à sa victoire ! Alors oui, c’est déjà acquis, mais Jésus nous demande de l’aider à réceptionner cette victoire, à lutter pour qu’elle soit totale par notre confiance indestructible en Lui, par notre prière (une prière de confiance et non de désespoir !).
Il veut avoir besoin de nous pour instaurer son Royaume. Or
son Royaume, c’est premièrement sa vie divine en nos âmes, comme il le dit à
Sainte Faustine ! Et sa vie en nos âmes, c’est la foi, l’espérance, l’amour, c’est
la sainteté, c’est notre vie toute transformée par sa grâce qui nous fait
devenir à son image et sa ressemblance, c’est-à-dire des êtres de miséricorde
qui implorent la miséricorde pour le monde entier et qui l’obtiennent !!!
Jésus dit à Sainte Faustine : « Je cherche et désire des âmes
comme la tienne, mais il y en a peu ; ta grande confiance envers moi me force à
t’accorder continuellement des grâces ».
Soyons ces âmes-là que cherche Jésus, qui se laissent
sanctifier et qui obtiennent des grâces pour le monde entier !
Jésus a explicitement dit que ce message préparerait le monde à son ultime venue (son
retour dans la gloire), qu’il annonçait un temps de grâce avant son second
avènement !
Alors, nous sommes au bon moment de l’histoire ! Dans
un temps de grâces, sachons en profiter !
Jean-Paul II disait au sanctuaire de Lagiewniki le 17 aout 2002 :
«
Dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix, et l’homme trouvera le
bonheur !...
... Que ce message de la Miséricorde Divine atteigne tous les
habitants de la terre et remplisse leur cœur d’espérance…
Il faut transmettre au monde, le Feu de la Miséricorde. »
Sr Isabelle de la Mère de Dieu
Sr Isabelle de la Mère de Dieu