vendredi 24 août 2012

L'Assomption de la Vierge Marie: un mystère de joie !


« Ni le tombeau ni la mort n’ont eu pouvoir sur la Mère de Dieu,
Elle est la Mère de la Vie ;
Il l’a prise avec Lui, Celui qui reposa dans son sein virginal,
le Christ, notre Dieu.
Toi, notre espérance inébranlable,
O Mère vigilante, intercède pour nous. »


 



 La mort ne peut retenir la Théotokos, ciel vivant et trésor de la vie :




« Aujourd’hui la sainte et l’unique Vierge est amenée au temple hypercosmique et céleste, elle qui a brûlé d’une telle ardeur pour la virginité, qu’elle fut transformée en elle comme en un feu très pur. Toute vierge perd sa virginité en enfantant, mais celle-ci, vierge avant l’enfantement, demeure vierge en enfantant et après la naissance.

Aujourd’hui l’arche sacrée et vivante du Dieu vivant, celle qui a porté dans son sein son Auteur, se repose dans le temple du Seigneur non fait de main d’homme, et David, son ancêtre et l’ancêtre de Dieu, exulte ; et les anges mènent leurs chœurs avec lui, les archanges applaudissent, les Vertus rendent gloire, les Principautés  avec lui tressaillent, les Dominations jubilent, les Puissances se réjouissent, les Trônes sont en fête, les Chérubins chantent les louanges, les Séraphins proclament : « Gloire ! » Car ce n’est point pour eux une faible gloire que de glorifier la Mère de la Gloire. (…)

Aujourd’hui le trésor de la vie, l’abîme de la grâce, entre dans l’ombre d’une mort porteuse de vie ; sans crainte elle s’en approche, elle qui a engendré son destructeur, si toutefois il est permis d’appeler mort son départ plein de sainteté et de vie.
Car celle qui pour tous fut la source de la vraie vie, comment tomberait-elle au pouvoir de la mort ? (…) comment celle qui a reçu la vie elle-même, sans principe et sans terme, affranchie des limites du commencement et de la fin, ne vivrait-elle pas pour la durée illimitée ? »

Convenance de l’Assomption

« Il fallait en effet que cette demeure digne de Dieu, la source non creusée de main d’homme, d’où jaillit l’eau qui remet les péchés, la terre non labourée, productrice du pain céleste, la vigne qui sans être arrosée donna le vin d’immortalité, l’olivier toujours verdoyant de la miséricorde du Père, aux fruits magnifiques, ne subît pas l’emprisonnement des abîmes de la terre. Mais de même que le corps saint et pur, que le Verbe divin, par elle, avait uni à sa Personne, le troisième jour est ressuscité du tombeau, elle aussi devait être arrachée à la tombe, et la mère associée à son Fils. Et comme il était descendu vers elle, ainsi elle-même, objet de son amour, devait être transportée jusque dans « le tabernacle plus grand et plus parfait », « jusqu’au ciel lui-même » (Heb.9,11.24).

Il fallait que celle qui avait donné asile au Verbe divin dans son sein, vînt habiter dans les tabernacles de son Fils. Et comme le Seigneur avait dit qu’il devait être dans la demeure de son propre Père, il fallait que sa mère demeurât au palais de son Fils, « dans la maison du Seigneur, dans les parvis de la maison de notre Dieu.» (Ps 134,1 ; 135,2) Car si là est « la demeure de tous ceux qui sont dans la joie » (Ps 87,7), où donc habiterait la cause de la joie ?

Il fallait que celle qui dans l’enfantement avait gardé intacte sa virginité, conservât son corps sans corruption, même après sa mort.

Il fallait que celle qui avait porté petit enfant son Créateur dans son sein, vécût dans les tabernacles divins.

Il fallait que l’épouse que le Père s’était choisie vînt habiter au ciel la demeure nuptiale.

Il fallait que celle qui avait contemplé son Fils en Croix et reçu alors au cœur le glaive de douleur qui l’avait épargnée dans son enfantement, le contemplât assis auprès de son Père.

Il fallait que la Mère de Dieu entrât en possession des biens de son Fils, et fût honorée comme Mère et servante de Dieu par toute la création. L’héritage passe toujours des parents aux enfants ; ici, cependant, pour emprunter l’expression d’un sage, les sources du fleuve sacré remontent vers leur origine. Car le Fils a soumis à sa mère la création tout entière.

Eh bien donc, à notre tour, aujourd’hui célébrons la fête du départ de la Mère de Dieu. (…)

(Car) par elle nos hostilités séculaires avec le Créateur ont pris fin. Par elle notre réconciliation avec Lui fut proclamée, la paix et la grâce nous furent données, les hommes unissent leurs chœurs à ceux des anges, et nous voilà faits enfants de Dieu, nous qui étions auparavant un objet de mépris ! Par elle nous avons vendangé le raisin qui donne la vie ; d’elle nous avons cueilli le germe de l’incorruptibilité. De tous les biens elle est devenue pour nous la médiatrice.
 En elle Dieu s’est fait homme, et l’homme est devenu Dieu.»

St Jean Damascène : Homélie sur la Dormition de la Mère de Dieu

jeudi 14 juin 2012

Solennité du Sacré-Coeur et sanctification des prêtres


SIMONE MARTINI, La messe miraculeuse, XIVè siècle.


 "Le clergé saint fait le peuple vertueux,
le clergé vertueux fait le peuple honnête,
le clergé honnête fait le peuple impie"

(Blanc de St Bonnet, cité dans Celle qui pleure de Léon Bloy)

 

  Benoit XVI répond aux prêtres signataires de "l'appel à la désobéissance" en rappelant la vocation éternelle du prêtre à être configuré au Christ.



Les prêtres signataires de cet « appel à la désobéissance » pensent faire avancer l’Eglise par cet appel, qui est très concrètement un acte de rébellion, puisqu’ils disent mettre leurs propositions en place sans l’aval de l’Eglise et même contre l’avis de l’Eglise. Mais qui est le Père de la désobéissance et de la rébellion ? Nous avons perdu la grâce originelle par cet esprit de désobéissance, il ne faudrait pas l’oublier, nous avons perdu le paradis en voulant édicter nous-mêmes le bien et le mal ! 

Benoit XVI a répondu à cette insurrection dans son homélie de la messe chrismale à Rome, le jeudi 5 avril 2012. Tout d’abord il rappelle aux prêtres qu’ils ont été « consacrés dans la vérité » comme Jésus, par l’imposition des mains qu’ils ont reçu lors de leur ordination. Puis il demande : « Mais sommes-nous aussi consacrés dans la réalité de notre vie ? Sommes-nous des hommes qui agissons à partir de Dieu et en communion avec Jésus-Christ ? ». Il poursuit : « Ce qui est demandé au prêtre c’est un lien intérieur, ou mieux, une configuration au Christ, et en ceci nécessairement un dépassement de nous-mêmes, un renoncement à ce qui est seulement nôtre, à l’autoréalisation si vantée (par notre monde). »

 Puis il enchaine: « Récemment, un groupe de prêtres dans un pays européen a publié un appel à la désobéissance, donnant en même temps aussi des exemples concrets sur le comment peut s’exprimer cette désobéissance, qui devrait ignorer même des décisions définitives du Magistère (ex : l’ordination des femmes : Jean-Paul II a déclaré de manière irrévocable que l’Eglise n’avait jamais reçu aucune autorisation du Christ pour une chose pareille) » Et Benoit XVI pose la question essentielle : « la désobéissance est-elle un chemin pour renouveler l’Eglise ? (…) la désobéissance est-elle vraiment un chemin ? Peut-on percevoir en cela quelque chose de la configuration au Christ, qui est la condition nécessaire de tout vrai renouveau, ou non pas plutôt seulement l’élan désespéré pour faire quelque choses, pour transformer l’Eglise selon nos désirs et nos idées ? »

 Et le Saint Père va plus loin en répondant aussi à ces prêtres qui prétendent s’appuyer sur l’exemple même du Christ, en disant : ‘mais le Christ aussi a dépoussiéré les vieilles traditions’. Benoit XVI répond à cela en disant : « Certes le Christ a corrigé les traditions humaines qui menaçaient d’étouffer la parole et la volonté de Dieu, mais il l’a fait pour réveiller de nouveau l’obéissance à la vraie volonté de Dieu, à sa parole toujours valable. La vraie obéissance lui tenaient justement à cœur, contre l’arbitraire de l’homme. Et n’oublions pas : il était le Fils, avec l’autorité et la responsabilité singulières de révéler l’authentique volonté de Dieu, pour ouvrir ainsi la route de la parole de Dieu vers le monde des gentils. Et enfin : il a concrétisé son envoi par sa propre obéissance et son humilité jusqu’à la Croix, rendant ainsi sa mission crédible. Non pas la mienne, mais ta volonté (O Père) : c’est la parole qui révèle le Fils, son humilité et en même temps sa divinité, et qui nous indique la route ».

 Le Saint Père montre alors que ce ne sont pas les hommes désobéissants qui renouvellent l’Eglise selon leurs idées humaines, mais le Saint-Esprit en faisant surgir des mouvements très vivants, des communautés nouvelles dans l’Eglise, mouvements et communautés qui se caractérisent précisément par une belle obéissance au Magistère.

 Le critère de ce qui est de Dieu est toujours le même : humilité, obéissance, charité (et non pas rébellion, désobéissance). Le saint Père poursuit en disant : « Toute notre annonce doit se mesurer sur la parole de Jésus-Christ : « Mon enseignement n’est pas de moi mais de Celui qui m’a envoyé » (Jn 7, 16). Nous n’annonçons pas des théories et des opinions privées, mais la foi de l’Eglise dont nous sommes des serviteurs ».
Texte complet de l'homélie: http://www.zenit.org/article-30548?l=french

Merci Saint Père de nous montrer, en votre personne, l’image d’une profonde configuration au Christ si digne d’entrainer la sanctification de tout le peuple de Dieu !
Merci à tous les prêtres fidèles pour leur vie donnée à la suite du Christ contribuant à l’édification de tous !

Seigneur, donne-nous des prêtres !
Seigneur, donne-nous de saints prêtres !
Seigneur, donne-nous beaucoup de saints prêtres !


Sr Isabelle de la Mère de Dieu

dimanche 29 avril 2012

Allumons le feu de la Miséricorde Divine !


Nous fêtions, il y a peu, la fête de la Divine Miséricorde instaurée suite aux demandes de Jésus à Sainte Faustine.
Nous trouvons dans le Petit Journal de Sainte Faustine le message de Jésus. Pour ceux qui voudraient en prendre connaissance, nous renvoyons aussi au site des soeurs de Jésus Miséricordieux:


Jésus a révélé tout ce message de la Divine Miséricorde à Sainte Faustine juste avant que son pays ne soit écrasé par deux totalitarismes : le nazisme et des décennies de communisme.
Ce message était prophétique en ce sens qu’il annonçait déjà la défaite du mal, il annonçait que le mal n’aurait pas le dernier mot, non seulement en Pologne mais aussi dans le monde, puisque ce message était destiné au monde entier ! 

Aujourd’hui, nous pourrions être tentés de désespérer (ce désespoir, c’est une tentation du démon pour nous faire croire que tout est fini et nous faire baisser les bras !) : devant les guerres, les économies qui flanchent parce qu’elles ne sont plus au service de l’homme mais de l’argent, les attaques multiples contre la vie humaine de son commencement (avortement) à sa fin (euthanasie), l’instrumentalisation du vivant, des embryons…, la théorie du Gender...
Justement, Jésus a donné ce message pour fortifier notre espérance et notre confiance !, il ne veut pas que nous nous laissions aller au pessimisme ou au fatalisme ! Il veut que nous soyons convaincus que sa miséricorde aura le dernier mot et qu’elle sera plus forte que notre péché !

 Mais pour cela prions ! Jésus a donné à Ste Faustine la prière du chapelet de la Divine Miséricorde afin qu’elle implore (et nous aussi !) la miséricorde pour le monde entier.
Rappelons-nous le contexte :
Le vendredi 13 septembre 1935, Sainte Faustine note : « Le soir, quand j’étais dans ma cellule, j’ai vu un ange, l’exécuteur de la colère de Dieu. Il était en robe  claire, la face rayonnante, une nuée sous les pieds, de cette nuée sortaient la foudre et des éclairs jusqu’à ses mains, et de sa main ils sortaient et touchaient seulement alors la terre. Lorsque je vis ce signe de la colère de Dieu qui devait frapper la terre, et surtout un certain endroit, que je ne puis nommer pour de bonnes raisons, j’ai commencé à prier l’ange, pour qu’il s’arrête quelques instants, et le monde fera pénitence. Mais ma demande n’était rien face à la colère de Dieu. (...) Au même instant, je sentis en mon âme la force de la grâce de Jésus qui habite mon âme; au moment où je pris conscience de cette grâce, à l’instant même je fus enlevée devant le trône de Dieu. (...) J’ai commencé à supplier Dieu pour le monde, par des paroles entendues intérieurement.
Alors que je priais ainsi, j’ai vu l’impuissance de l’ange qui ne pouvait accomplir la juste punition qui revient de plein droit aux péchés. Je n’avais jamais encore prié avec tant de force intérieure. Voilà les paroles par lesquelles je suppliais Dieu: Père Éternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre-Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier; par Sa douloureuse passion, sois miséricordieux pour nous.
Le lendemain matin en entrant dans la chapelle, j’ai entendu intérieurement ces paroles: Chaque fois que tu entres dans la chapelle, récite tout de suite la prière que je t’ai apprise hier. Lorsque j’ai récité cette prière, j’entendis ces paroles dans mon âme: Cette prière sert à apaiser Ma colère, tu vas la réciter pendant neuf jours, sur un chapelet, de la manière suivante: d’abord tu diras un NOTRE  PÈRE, un JE VOUS SALUE MARIE et le JE CROIS EN DIEU puis sur les grains du  NOTRE  PÈRE, tu vas dire les mots suivants: Père Eternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier; sur les grains du JE VOUS SALUE MARIE, tu diras les mots suivants: Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier. A la fin tu réciteras trois fois ces paroles: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier” (PJ, 474-476).

Oh! Quelles grandes grâces J’accorderai aux âmes qui diront ce chapelet (...) Inscris ces mots, ma fille, parle au monde de ma miséricorde, que l’humanité entière apprenne à connaître Mon insondable miséricorde. C’est un signe pour les derniers temps, après viendra le jour de la justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes aient recours à la source de la miséricorde, qu’ils profitent du sang et de l’eau qui ont jailli pour eux” (PJ 848).

 
Jésus a voulu nous montrer par là la grande puissance qu’il nous donnait ! Souvent, il nous semble que nous sommes bien impuissants devant les évènements douloureux de nos vies ou du monde (la Syrie, qu’est-ce qu’on peut faire ? les divisions dans l’Eglise, dans nos familles, qu’est-ce qu’on peut faire ?....) Mais nous pouvons faire quelque chose !! Jésus attend notre aide « Aide-moi à sauver les âmes » dit-il à Faustine, mais à nous aussi !
Par la prière du chapelet, par les plus petites choses faites avec amour et par toute souffrance offerte en union de la Passion de Jésus !
Il y a là une extraordinaire force d’intercession !!! Ne perdons rien de ce qui peut sauver nos frères !
Jésus veut nous encourager dans cette intercession ! Il nous fait comprendre qu’il nous exauce, qu’il attend nos prières pour intervenir ! De la manière que lui sait être la meilleure !

Christ est ressuscité ! Il a vaincu la mort, il a vaincu toute puissance de mal ! Nous appartenons à sa victoire ! Alors oui, c’est déjà acquis, mais Jésus nous demande de l’aider à réceptionner cette victoire, à lutter pour qu’elle soit totale par notre confiance indestructible en Lui, par notre prière (une prière de confiance et non de désespoir !).
Il veut avoir besoin de nous pour instaurer son Royaume. Or son Royaume, c’est premièrement sa vie divine en nos âmes, comme il le dit à Sainte Faustine ! Et sa vie en nos âmes, c’est la foi, l’espérance, l’amour, c’est la sainteté, c’est notre vie toute transformée par sa grâce qui nous fait devenir à son image et sa ressemblance, c’est-à-dire des êtres de miséricorde qui implorent la miséricorde pour le monde entier et qui l’obtiennent !!!

Jésus dit à Sainte Faustine : « Je cherche et désire des âmes comme la tienne, mais il y en a peu ; ta grande confiance envers moi me force à t’accorder continuellement des grâces ».
Soyons ces âmes-là que cherche Jésus, qui se laissent sanctifier et qui obtiennent des grâces pour le monde entier !

Jésus a explicitement dit que ce message  préparerait le monde à son ultime venue (son retour dans la gloire), qu’il annonçait un temps de grâce avant son second avènement ! 

Alors, nous sommes au bon moment de l’histoire ! Dans un temps de grâces, sachons en profiter !

Jean-Paul II disait au sanctuaire de Lagiewniki le 17 aout 2002 : 
« Dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix, et l’homme trouvera le bonheur !...
... Que ce message de la Miséricorde Divine atteigne tous les habitants de la terre et remplisse leur cœur d’espérance…
Il faut transmettre au monde, le Feu de la Miséricorde. »

Sr Isabelle de la Mère de Dieu

mardi 10 avril 2012

Vers la Pâque éternelle


Fra Angelico: Résurrection

"Nous sommes dans les fêtes pascales ! Encore faut-il que nous tenions par notre vie de telle sorte que nous parvenions aux fêtes éternelles !
Les fêtes de cette terre sont passagères ! Soyez donc attentifs à ne pas être exclus des fêtes éternelles !
A quoi servirait de participer à des fêtes humaines, si c'était finalement pour nous trouver à la porte des fêtes éternelles ?"

St Léon Le Grand

samedi 25 février 2012

Prière de Saint Ephrem le Syrien


 Pour le temps du carême, nos frères d'Orient prient cette belle prière de St Ephrem, prière à dire, prière à vivre avec la grâce de Dieu...

Seigneur et Maître de ma vie,
ne m'abandonne pas à l'esprit de paresse, de découragement,
de domination et de vain bavardage !

Mais fais-moi la grâce, à moi ton serviteur,
de l'esprit de chasteté, d'humilité, de patience et de charité.

Oui, Seigneur-Roi,
Accorde-moi de voir mes fautes et de ne pas condamner mon frère,
ô Toi qui es béni dans les siècles des siècles.
Amen